Mon Ghetto (Tribute)

J’suis né la où le soleil se couche pas loin du pont de sèvre
On en revient toujours à ses bases c’est comme écrit dans le ciel
J’viens d’une époque où j’kiffais les flops sur les murs de mon block
Où même Pop Dan gravait sur les pavés son code
Woke , Obiwan, Zox, Mesk1 et puis les autres
Des UTP au Boulogne Posse , ma ville sentait New york
J’me souviens des après midi à filer chez Ol’tenz
Et rapper mes textes pourris sur ses premières mix tapes
Regarde-moi bien, j’aime pas la nostalgie
Mais quand le microphone est branché j’ai des névralgies
Les après-midi dans bacs de la Fnac ou au BBADJ
Des MJC aux fêtes de quartiers, le rap imprégnait mon Lycée
Ma cour c’était ça Lunatic, les Sages po,
Moi j’kick pour Ma Cliqua , j’ai le style et le plein flow
Rocca, Daddy, Gué Gué, Raphton et lums,
Gallegos , Chimiste, Brian m’ont donné le son ghetto

J’rappe pour mon ghetto
Ma zic vient du ghetto
J’kick et mon style sent les briques de mon ghetto
Le hiphop est mon royaume, et fait s’évader du ghetto
Ma zic sent la street quand doit transpirer mon ghetto

J’compte plus les jours à essayer de rapper
Mes textes dans la mesure semblaient mal taillés
Egosyt rappait comme personne rappait
Le Coup d’état phonique ma première clique frappait
Zox était mon modèle, Odnock mon nom de Baptême
Lionel d et Dee nasty 101.5 mon totem
Le Deenastyle de Nova m’parle et dans mon Walkman
Les Freestyles de Puppa m’calment
J’ai grandit la nuit, entrecoupé par le sommeil
Des textes plein les oreilles à forger mes rimes au wu tang
J’respectais l’architecte, Dj logilo et Kaze , Cut killer et son funk
Des soirées pleines, sans stress quand s’pointaient les meufs
La tête rasée à la Onyx , j’étais dingue comme le cœur d’mes lyrics
J’vais pas m’la joué façon nostalgique
Mon rap est tourné vers le futur, mais reste authentique.

Dans toutes les émissions j’ai brulé un mic et mis des frissons
Joeystarr , Naughty et Spank mettait la pression
Du Hip hop j’ai connu l’enfance par obstination
J’ai marché, j’ai nagé,traversé ta génération
Mon rap sent Aware et Fab, Kozi et Clyde
Mon style vient d’paris et j’claque des textes bad
De Marseille à Bordeaux, mon sac est plein d’vibes
En moi vois un Monsieur H.I.P H.O.P ou RAPLINE
Dédicace à Orlus Carton, KOHND pour SIDNEY
Toujours comme ça qu’j’fais

J’ai usé mes Nike et mes Timbaland
J’ai laissé des traces sur le bout des lèvres
Mes textes ont du flow pour que l’âme s’élève
Ma peau sent le hip hop de mon ADN (x2)

Paroles : Kohndo Assogba
Musique : Allaedin

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *